Évaluation de la douleur
Pour commencer l’ évaluation de la douleur, doit être entreprise dès le début de la prise en charge du patient et après avoir mis en œuvre les mesures non médicamenteuses comme l’information, l’immobilisation, la prévention de l’hypothermie, ainsi que la réalisation d’une cryothérapie, si nécessaire.
Aussi il faut réévaluer l’intensité de la douleur pour apprécier l’efficacité des thérapeutiques et utiliser des échelles d’autoévaluation chez l’adulte communicant.
Évaluation de la douleur avec l’échelle visuelle analogique (EVA)
L’EVA se présente sous la forme d’une réglette en plastique de 10 cm graduée en mm, qui peut être présentée au patient horizontalement ou verticalement.Sur la face présentée au patient, se trouve un curseur qu’il mobilise le long d’une ligne droite dont l’une des extrémités correspond à “Absence de douleur”, et l’autre à “Douleur maximale imaginable”.
Le patient doit, le long de cette ligne, positionner le curseur à l’endroit qui situe le mieux sa douleur
Sur l’autre face, se trouvent des graduations millimétrées vues seulement par le soignant. La position du curseur mobilisé par le patient permet de lire l’intensité de la douleur, qui est mesurée en mm.
Évaluation de la douleur avec l’échelle numérique (EN)
- D’abord Dans sa forme orale, le soignant demande au patient de quantifier sa douleur sur une échelle virtuelle allant de 0 (“Douleur absente”), à 10 (“Douleur maximale
imaginable”). - Ensuite dans sa forme écrite, l’EN comprend 11 chiffres alignés verticalement ou horizontalement, compris entre 0 (“Douleur absente”), et 10 (“Douleur maximale
imaginable”). Elle est présentée au patient, qui entoure ou désigne le chiffre correspondant à l’intensité de sa douleur;
l’échelle verbale simple à cinq niveaux
Lorsque les deux échelles précédentes ne sont pas réalisables, les experts proposent
- 0 – pas de douleur
- 1 – Faible
- 2 – Modérée
- 3 – Intense
- 4 – Extrêmement intense
Si l’autoévaluation n’est pas réalisable, une hétéro-évaluation est alors nécessaire.
Des échelles pour les personnes âgées.
En revanche, il n’existe pas d’échelle d’ évaluation de la douleur validée chez l’adulte non communicant.
Douleur neuropathique
Evaluer le niveau de sédation
Les experts proposent ainsi l’utilisation d’un score de sédation adapté à la médecine d’urgence comme
le score de Ramsay,
Description | Niveau |
Patient anxieux ou agité | 1 |
Patient coopérant, orienté et calme | 2 |
Patient répondant aux ordres | 3 |
Patient endormi mais avec une réponse nette à la stimulation de la glabelle ou à un bruit intense | 4 |
Patient endormi répondant faiblement aux stimulations ci-dessus | 5 |
Pas de réponse | 6 |
l’EDS
Echelle de sédation EDS | Niveau |
Pas de sédation, patient bien éveillé | S0 |
Patient somnolent, stimulable verbalement | S1 |
Patient somnolent, stimulable tactilement | S2 |
Patient non réveillable, comateux | S3 |
le score d’ATICE.
En conclusion, les objectifs thérapeutiques recommandés sont :
- une EVA inférieure ou égale à 30 mm
- ou une EN inférieure ou égale à 3,
- avec un score de sédation Ramsay égal à 2
- ou un score EDS inférieur à 2,
- ou un score d’ATICE supérieur ou égal à 4.