Paludisme pendant la grossesse
PROPHYLAXIE DU Paludisme pendant la grossesse
- Il est préférable de déconseiller les voyages en zone tropicale en cours de grossesse pour plusieurs raisons :
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- Gravité du paludisme, majorée par l’état de grossesse (retentissement maternel et fœtal)
- Risques d’autres infections (fièvre jaune, dengue, chikungunya, parasitoses …)
- Conditions sanitaires
- Si le voyage ne peut être différé, ou si la patiente vit en zone tropicale, toutes les mesures prophylactiques nécessaires doivent être prises.
- En cas de séjour en zone d’endémie palustre, la prophylaxie du paludisme est nécessaire quel que soit le terme de la grossesse et doit être efficace.
- Elle doit associer une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie adaptée au lieu du séjour (cf. Recommandations aux voyageurs).
- Chimioprophylaxie antipaludique utilisable en cours de grossesse en fonction du lieu de séjour
- Quel que soit le terme de la grossesse :
- Chloroquine (Nivaquine®)
- Savarine® (association de chloroquine et de proguanil)
- Méfloquine (Lariam®)
- Malarone® (association d’atovaquone et de proguanil)
- Seulement au 1er trimestre :
- Doxycycline (Doxypalu®)
- Quel que soit le terme de la grossesse :
Traitement curatif du paludisme PENDANT la grossesSE
Chez la femme enceinte présentant un accès palustre grave, l’utilisation de
- l’artésunate (Malacef®) est autorisée au deuxième et troisième trimestre.
- La quinine lui sera préférée au premier trimestre
- Liens : Protocole paludisme sévère
- Réf :